le serpent, énergie et tentation

L’alcool, le tabac, le sport, le jeu, les médicaments, les pensées, les drogues…

Les addictions sont dans un carrefour entre la biologie, la psychologie et la société.

Biologique, il y a d’abord les besoins physiologiques : boire, manger, respirer, bouger, produire et se reposer.  L’addiction, c’est la perte de la mesure et du contrôle des balances biologiques. Les excès perturbent la biologie, la dépassent. La soif, la faim, le tabac, occupent toute la place.

La Psychologique conditionnée par les neurones. Les addictions sont des comportements, des relations entre des perceptions : « J’ai soif », « J’ai faim », et des actions : « Je bouge pour… »,« J’agis pour… ». Nous avons appris à boire et à manger dans le ventre maternel, en naissant nous avons appris à attendre ou à crier, pour manger, boire et produire. Nos compétences nous permettent de vivre. Les énergies vitales sont immenses, vers le haut comme vers le bas, pour se protéger et protéger la vie toujours. En réalité, les neurones de l’action sont plus rapides que les neurones de la raison. Marcher, manger, avaler… sont des actions complexes, essentielles et acquises. Nous agissons d’abord, nous pensons après. Ce n’est pas inconscient, c’est rapide, c’est la mémoire qui agit. Quand il est nécessaire de fuir pour survivre, il est préférable d’agir avant de penser (qu’en pensez-vous ?).

L’addiction apparait quand boire, manger, produire ou se reposer ont été associés avec des sentiments de contrainte et de son contraire de liberté. La liberté, l’autonomie, la tranquillité et le bonheur sont de la même nature. 

Sociales. La culture sociale invente des liens entre le bonheur et les objets. « Je te donne… Je te rends heureux… Tu me dois… Je serais heureux… », ces recettes trop répétées s’épuisent et produisent le contraire, lassitude et conflits.  

La société met les produits à disposition. La société produit ou interdit. La société encourage et manipule les besoins. La société réprouve. La société pousse à consommer. La société est trompée par les marchands qui inventent des arguments qui poussent à consommer.

Les addictions sont coincées entre le normal et l’anormal, (j’ai faim et je mange trop – j’ai soif et je bois de l’alcool – je respire et je fume – je veux de l’argent et je joue – je veux me débarrasser de pensées… qui devient une pensée sans fin).

Solutions. Les solutions se trouvent dans la personne qui souhaite se séparer de l’addiction. Le traitement consiste à refléter la santé. Visiter l’histoire, la revoir, la réparer, sont des étapes utiles.

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